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Interview de Marcel Jacob et sa femme Jacqueline Jacob sur BFMTV

Interview de Marcel Jacob et Jacqueline Jacob par Michel Mary Interview du gendarme Pierre Feru
Interview de Marcel Jacob et sa femme Jacqueline Jacob sur BFMTV

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Dana

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 DERNIÈRE MISE À JOUR

2024-10-20 17:52:56

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Dimanche 31 janvier 2021, 00 h 00

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Interview de Marcel Jacob et sa femme Jacqueline Jacob sur BFMTV
By Dana



Interview de Marcel Jacob et sa femme Jacqueline Jacob, effectuée par Philippe Gaudin et Dominique Rizet pour BFMTV.

Philippe Gaudin : Jacqueline et Marcel Jacob, bonjour.
Marcel Jacob : Bonjour.
Jacqueline Jacob : Bonjour.
Merci d'avoir accepté de répondre aux questions de Dominique et aux miennes. Merci d'avoir accepté l'invitation d'Affaire suivante. Vous n'avez jamais parlé aux journalistes, ni à la radio, ni en presse écrite, ni à la télévision ; c'est la première fois depuis 36 ans que vous allez donc répondre aux questions de deux journalistes (*1) et à un moment important, un moment clé dans cette affaire, puisque la justice a décidé mercredi de relancer de nouvelles investigations avec de nouvelles analyses ADN. Je rappelle que vous êtes, respectivement, la grande-tante, le grand-oncle du petit Grégory ; 36 ans que vous n'avez pas parlé, 36 ans qu'on attend la vérité. Beaucoup de questions, évidemment, à vous poser, sur ces rebondissements, sur l'enquête, sur ce qui s'est passé le 16 octobre 1984. Peut-être, pour commencer cet entretien, une question très simple, toute simple, celle que beaucoup de Français se posent : est-ce que vous savez quelque chose sur la mort du petit Grégory que vous n'avez jamais dit ? Est-ce que cette histoire, c'est surtout une histoire de secret de famille ?
Jacqueline : Non.
Marcel : On ne sait absolument rien.
Jacqueline : Non.
Marcel : Alors là... pas de secret(s) de famille, non, rien.
Dominique Rizet : Vous êtes au cœur du dossier, si quelqu'un va devant une cour d'assise, ce sera vous deux, vous le savez ? Vous le craignez ? Vous le savez ?
Marcel : Ah non, on ne savait pas. La cour d'assise, vous savez...
Jaqueline : Quand on n'a rien à se reprocher, c'est même pas (marrant).
Marcel : C'est pas facile à vivre, hein. Pas facile à vivre.
Philippe : Il va y avoir des nouvelles investigations, la justice a décidé cette semaine, pour alimenter justement tout cela, d'autoriser de nouvelles analyses ADN, avec un prélèvement aussi sur un peu plus de 30 personnes, près de 40 personnes au total. Est-ce que vous, vous êtes près à collaborer avec la justice, à donner votre ADN ? Est-ce que vous craignez ce qui pourrait ressortir de ça ?
Marcel : Ah ben j'ai pas peur.
Jacqueline : J'ai pas peur non plus.
Marcel : Pas peur du tout.
Jacqueline : Ils me l'ont déjà eu combien de fois––
Marcel : Ils me l'ont fait deux fois, mon ADN. Ils l'ont déjà fait deux fois, hein. Ils peuvent venir, j'ai pas peur, hein. Ni écrire, ni parler. J'ai rien à me reprocher. Absolument rien !
Dominique : Vous êtes innocent(s) ?
Marcel : Cent pour cent !
Jacqueline : Cent pour cent, oui.
Marcel : Alors là, c'est sûr, hein.
Dominique : Vous comprenez quand même... vous le ressentez, que la justice et les enquêteurs tournent autour de vous.
Marcel : On le voit sur les bouquins, parce qu'on se dit, bon, la presse... On en voit des choses, mais c'est sûr, hein. Être mis en pâture, c'est facile, hein. Vous savez... être sali, c'est très facile, hein.
Jacqueline : Après, quand il faut... faire des contre... euh... au lieu de dire le contraire, faut nous blanchir, y a plus personne, hein.
Marcel : Ah, ça c'est autre chose, hein !
Jacqueline : Pour nous salir, on nous salit.
Marcel : Salit... vas-y. Ça y va, hein, de bon cœur, hein !
Philippe : En 2017, vous allez être mis en examen pour l'enlèvement, la séquestration, la mort du petit Grégory. Cette mise en examen, elle sera annulée. Comment ça c'est passé, cette arrestation de 2017 ?
Marcel : Oh là, très compliqué. On frappe à votre porte, on se dit, tiens ! on avait commandé des... des glaces, vous savez à... euh... Thiriet, le marchand de glaces, vous savez. Oh, y sont bien de bonne heure, ce matin. Un peu avant 8 heures, on était encore au lit, hein. J'ouvre la porte, une dame qui était devant. SR de Dijon. Elle rentre : "À partir de 8 h vous êtes en garde à vue, pour l'affaire du petit Grégory."
Jacqueline : J'ai même pas pu répondre.
Marcel : Elle pouvait plus parler.
Jacqueline : J'étais tétanisée, je me dit mais, qu'est-ce qui se passe ? Je pensais que...
Marcel : J'y vais, mais madame, j'y dit mais, c'est quoi qu'ces conneries, j'y dit, c'est pas possible. Embarqué, hein.
Dominique : Pas de perquisition ?
Marcel : Si.
Jacqueline : Si, moi, toute seule.
Marcel : Moi, y m'ont embarqué avant et ils ont gardé Jacqueline pour faire la perquisition.
Jacqueline : Moi toute seule.
Philippe : Comment ça se passe ?
Jacqueline : Ah ben y me suivent, y me suivaient, il fallait que je les sui... euh... que je les amène là, et pis ils ouvraient partout, ils fouillaient partout. Ils ont pris des albums photos, tout.
Marcel : Ils m'ont emmené à Bruyères, passé voir un docteur, hein. Pis après y m'ont mis direct Dij... Dijon.
Dominique : Menottes ?
Marcel : Non. Y m'ont dit : "On vous les met pas, parce que..." Euh, c'est sûr, j'y dit si j'coure, vous allez m'rattraper, hein.
Dominique : Qu'est-ce qu'ils voulaient savoir ?
Marcel : Ah mais moi, après, je suis arrivé là-bas. 48 heures de garde à vue, hein. Alors je vous dit pas, hein. Quand on en parle, comme ça, c'est facile, 48 heures. On vous donne un cachet pour vous laver les dents. Deux petits bouts de serviette, comme ça, pour votre hygiène intime.
Jacqueline : Pour faire la toilette.
Marcel : Et, où que vous allez, y a un gendarme avec le fusil qui vous suit.
Jacqueline : Oui.
Marcel : Où que vous allez, hein. Aux toilettes, laissez la porte ouverte.
Jacqueline : Vous vous retournez dans le lit, hop, le gendarme est là et la porte est ouverte.
Marcel : Nuit et jour, y a un gendarme avec le fusil, hein.
Jacqueline : Et puis faut laisser la porte ouverte, s'il-vous-plaît.
Marcel : Alors, croyez-moi ça. Vous avez 72 ans que vous vivez ça. C'est un enfer.
Jacqueline : Ils ont broyé... bousillé notre fin de vie.
Marcel : Ah oui, ils l'ont broyée.
Jacqueline : Ils l'ont bousillée.
Marcel : Ah oui.
Philippe : Quelles questions on vous a posées à ce moment-là ?
Marcel : Ouh là là ! Pendant...
Jacqueline : Ben moi, j'ai... j'ai pas répondu. Puisque ils nous ont mis un avocat d'office.
Marcel : Ils ont demandé, ben j'ai dit oui, hein.
Jacqueline : Ils ont pas demandé, hein.
Marcel : Si ils ont demandé.
Jacqueline : Ils m'ont même pas dit : "Je vous mets un avocat d'office." Il est arrivé un avocat. Et ben, il m'a dit : "Gardez le silence." Il m'a demandé de garder le silence.
Marcel : Moi, il m'y a dit : "Bon, si vous voulez parler un peu..." J'ai parlé un peu, moi, j'ai parlé.
Philippe : On vous soupçonne à ce moment-là d'enlèvement, de séquestration, de la mort du petit Grégory. Comment vous réagissez à ce moment-là ?
Marcel : On réagit très mal, attendez, une chose pareille. Tuer un enfant, mais, on se dit c'est pas possible, une chose pareille. Incroyable.
Philippe : Y a notamment les lettres du corbeau qui vont servir pour justifier cet examen. Notamment vous (Le journaliste regarde Jacqueline Jacob). Il y a deux lettres du corbeau qui correspondraient, après les analyses graphologiques, à votre écriture.
Jacqueline : J'ai jamais écrit. Jamais ! Jamais écrit un courrier, rien.
Dominique : Les deux lettres qu'on vous accuse d'avoir écrites, c'est la une et la deux. La première lettre, c'est celle du 4 mars 83 où il est écrit, en lettres bâtons, "Je vous ferez la peau à la famille Villemain." (Les erreurs sont d'origine. Marcel Jacob rit.) Cette fameuse lettre, "Villemain" avec une faute, "ain" à la fin.
Marcel : Ah ? (*2)
Dominique : C'est cette lettre qu'on vous accuse d'avoir écrite, c'est faux ?
Non mais c'est faux, hein, j'ai jamais écrit, hein. Ben... non, hein.
Philippe : Qui peut avoir écrit ces lettres, selon vous ?
Jacqueline : Ah ben ça, je peux pas vous dire.
Dominique : Est-ce que vous avez une idée et que vous ne pouvez pas le dire ou vous ne voulez pas le dire ?
Marcel : Non, non, non, non, non.
Jacqueline : J'ai pas d'idée non plus, hein.
Marcel : Ma sœur, mon beau-frère, ils parlaient de ça, des fois, mais...
Jacqueline : Nous faire accuser, euh... c'est la pire des choses qu'ils ont faite, hein.
Marcel : Ah là là.
Jacqueline : Ils se sont trompés de A à Z.
Marcel : Sur toute la ligne !
Dominique (à Marcel) : Racontez-nous l'histoire de votre chemise.
Marcel : Ah cette chemise ? C'est au bout de quatre jours, quand je suis ressorti, y a quelqu'un qui me l'a donné et...
Dominique : Sorti de prison ?
Marcel : Sorti de prison, oui. Il m'a dit, euh... J'avais pas d'habits, il m'a dit : "Ils m'ont donné des habits, y avait ça, avec."
Dominique : Un prisonnier qui vous a donné cette chemise ?
Marcel : Oui, oui.
Dominique : À Varennes-le-Grand ? Vous étiez à la prison de Varennes-le-Grand ?
Marcel : À Varennes-le-Grand, oui.
Dominique : Racontez-nous comment ça se passe à l'intérieur, pendant ces quatre jours.
Marcel : Ben moi, tous les jours (il tousse). Pardon. Tous les jours, je sortais, moi. Fallait faire mon heure de sortie. Y avait un gardien dans la cour, euh... Voilà. J'avais une autre personne avec moi dans la... dans la cellule. Croyez-moi que... On peut pas expliquer. Tellement que c'est d... Alors quatre jours, alors imaginez-moi. Je sortais, j'expliquais aux personnes qui mettaient des tomates, tout ça, je leur expliquais : "Faut faire comme-ci, comme-ça." Parce que moi, je suis comme ça, hein. Pis voilà, hein. Mais... abominable.
Dominique : Pourquoi ? Pourquoi abominable ?
Marcel : De se trouver en prison, vous avez rien fait. Rien, mais alors rien !
Dominique : Alors on vous pose la question que tout le monde se pose : où étiez-vous le 16 octobre 1984, ce 16 octobre 1984, à 17 h, au moment où disparaît le petit Grégory.
Jacqueline : À l'usine.
Marcel : On travaillait les deux l'après-midi à l'usine.
Jacqueline : On travaillait l'après-midi de 13 h à 21 h.
Marcel : Oui.
Dominique : Tous les deux ?
Jacqueline (Elle acquiesce) : Mmh, mmh. On était dans la même équipe.
Marcel : On travaillait dans la même équipe.
Dominique : Alibi vérifié ?
Marcel : Oui.
Jacqueline : Bien sûr.
Marcel : La direction––
Jacqueline : Dès le début. On a toujours eu... l'alibi.
Marcel : Deux, trois jours après la mort du petit Grégory, il est venu quatre gendarmes chez nous. Deux gendarmes qui ont fait une perquisition, et deux autres gendarmes ont été allé voir notre alibi à l'entreprise. Ils sont revenus, ils nous ont rien dit, hein. En repartant, ils nous ont dit : "Tiens, vous avez travaillé où, hier ? Vous étiez où ?" Ben, 13 h - 21 h, à l'entreprise et puis j'ai eu une réunion syndicale : 14 h - 17 h environ, voilà. Ils sont repartis, ils m'ont rien dit.
Philippe : Vous me corrigez si je me trompe, mais je crois que vous n'avez pas participé aux recherches. Certains vous l'ont reproché.
Marcel : Aux recherches. On peut pas... on peut pas... on peut pas aller aux recherches, on travaillait. On était au travail jusqu'à 21 h.
Philippe : On a longtemps dit qu'envers Jean-Marie Villemin, il y avait des critiques qui avaient été faites régulièrement, des mots qui avaient été lâchés, des tensions, c'est faux ?
Marcel : Ben... chef (*3), ben non, moi, Jean-Marie, moi, je le voyais ra... rarement, je le voyais pas, pour dire. On travaillait pas dans la même entreprise, hein. On se voyait rarement. Non, moi, Jean-Marie... euh... y a, y a... non.
Philippe : Vous n'avez jamais parlé avec eux de cette affaire ?
Jacqueline : Avec euh... ?
Philippe : Avec Jean-Marie et Christine Villemin.
Jacqueline : Ah non, jamais jamais. Jamais, on s'est jamais fréquenté. Jamais on a parlé de ça.
Philippe : Y avait des relations, parce que ça peut surprendre que vous n'ayez pas parlé de la disparition puis de la mort de cet enfant.
Jacqueline : On se voyait pas.
Marcel : On se voyait pas avec Jean-Marie.
Jacqueline : On se voyait pas, on pouvait pas parler de...
Marcel : Non.
Jacqueline : On n'en parlait pas.
Philippe : Vous auriez quelque chose à leur dire, aujourd'hui ?
Marcel : Je leur dirais qu'ils arrêtent sur nous de nous accuser, c'est ça que je lui dirais.
Jacqueline : S'ils veulent chercher––
Marcel : Chercher... Qu'ils cherchent pas sur son oncle, sa tante, parce qu'on n'a rien absolument rien à voir dans la mort du petit Grégory. Voilà ce que je lui dirais. Absolument rien ! Jean-Marie.
Philippe : Il y a ce scénario de l'enlèvement du petit Grégory par Bernard Laroche, Murielle Bolle dans la voiture...
Marcel : Rho !
Philippe : ... et puis qui vous auraient donné cet enfant ensuite.
Marcel : Moh, moh, moh, moh, moh. C'est du n'importe quoi, là, hein. Là, c'est du n'importe quoi.
Ça, c'est l'hypothèse de Jean-Jacques Bosque, procureur général de Dijon, au retour de l'affaire, mai 2017, conférence de presse ; et le procureur général de Dijon dit : "Bernard Laroche, on sait le rôle qu'il a joué, et c'est une équipe qui a travaillé ensemble." Donc, il sous-entend clairement que Bernard Laroche a enlevé l'enfant, donc c'est la version Murielle Bolle, hein. Et que c'est à vous, ou que vous faites partie de ceux qui savent ce qui s'est passé ensuite. Soit on vous a remis l'enfant, soit vous savez ce qui s'est passé ensuite. Vrai, faux ?
Jacqueline : On était à l'usine.
Marcel : On sait absolument rien, on était au travail. On travaillait.
Jacqueline : On travaillait.
Philippe : Vous avez forcément, j'ai envie de dire comme tous les Français, une idée de ce qui s'est passé. Quelle est, selon vous, l'hypothèse la plus crédible ?
Marcel : L'hypothèse, on peut pas donner, parce que... Ah non, on peut pas dire, mais... C'est terrible... Ce qui nous arrive, c'est terrible. C'est tout. Vous savez, quand vous étiez quatre jours en prison, je le disais tout à l'heure. J'entends toutes les nuits encore, quand ils ferment la serrure. Toutes les nuits, toutes les nuits. C'est monstrueux, ce qu'ils nous font, monstrueux.
Jacqueline : Monstrueux, oui.
Marcel : Y a pas de mots.
Jacqueline : C'est honteux.
Vous savez, des fois. Alors, j'ai confiance en notre justice, en France, mais là il... là il faut qu'ils arrêtent. C'est plus possible. C'est plus possible. Vous savez pourquoi qu'on tient le coup ? Parce qu'on a absolument rien à se reprocher. Vous voyez, c'est pas plus difficile que ça.
Dominique : Et si vous étiez condamnés quand même ?
Marcel : Et ben, là ils feraient une erreur... Croyez-moi, si... si...
Dominique : Qu'est-ce que vous feriez ?
Marcel : Et ben ils feraient une erreur monumentale. La plus grosse erreur de leur vie.
Philippe : 36 ans après, est-ce que vous pensez qu'on saura un jour la vérité ?
Marcel : Rho ! Si seulement, moi, je voudrais... Mais... Ho purée ! Puisque... Ouf là là ! Là mon vieux. Oh, mon Dieu. Ah, c'est vraiment... Y a pas de mots. Y a pas de mots. On nous a bousillé notre fin de vie.
Jacqueline : Ah oui.
Marcel : Deux retraité qui (ont) bossé toute (leur) vie. 44 ans de boulot.
Philippe : Merci beaucoup, Jacqueline et Marcel Jacob. Merci beaucoup d'avoir répondu à nos questions. Merci.

*1 : Erreur, Marcel Jacob s'était déjà exprimé auprès de journalistes, lors d'une interview radiophonique effectuée peu après la mort de Bernard Laroche.
*2 : Lorsque le journaliste Dominique Rizet explique que la lettre du corbeau, qui est l'une des plus connues du grand public, contient une erreur sur le nom des Villemin (écrit Villemain), Marcel Jacob s'exclame : "Ha ?" comme s'il découvrait ce fait durant l'interview. Il semble très peu probable que Monsieur Jacob découvre cette information à ce moment-là.
*3 : Marcel Jacob semble dire "chef", mais il peut tout simplement avoir voulu dire "Je f...", car il mange beaucoup ses mots – durant cette interview du moins. Il est ironique de mentionner néanmoins que dès que Jean-Marie Villemin est cité, le tout premier mot qui sort de la bouche de Marcel Jacob est "chef", quand on sait qu'il avait insulté Jean-Marie en le traitant de chef, des années plus tôt.

Retranscription minutieusement rédigée pour AffaireGregory.com.

 HISTORIQUE

2024-10-20 17:52:56 - Dana: Document mis à jour.
2024-10-19 18:06:12 - Dana: Document mis à jour.
2024-10-19 18:05:07 - Dana: Document mis à jour.
2024-10-19 18:04:27 - Dana: Document mis à jour.
2024-10-19 16:12:20 - Dana: Document mis à jour.
2024-10-19 15:26:48 - Dana: Document mis à jour.
2024-10-19 15:17:09 - Dana: Document mis à jour.
2024-10-19 14:29:07 - Dana: Document mis à jour.
2024-10-19 14:28:55 - Dana: Fait ajouté.


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