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Jeudi 29 mars 2007, 20 h 58
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À 20 h 58
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Appel de Jacqueline Golbain à Jean-Marie Villemin
By Dana
« À l'été 2006, au détour d'un échange avec l'ancienne journaliste d'Europe 1 Laurence Lacour, qui prépare alors un téléfilm, L'affaire Villemin, les parents apprennent tardivement que Murielle Bolle, au printemps 1988, s'est confiée à l'ancienne infirmière de Bruyères Jacqueline Golbain, qui avait ensuite rapporté ces confidences dans les années 1990 à la reporter d'Europe 1 : c'est bien Bernard Laroche qui est venu la chercher au collège le soir du crime, le 16 octobre 1984 à 17 heures, et qui est allé récupérer Grégory devant sa maison pour l'emmener à Docelles. Jean-Marie Villemin se met sur la piste de cette femme au nom de jeune fille Talbuis et remariée avec un certain Girod, et finit par retrouver sa trace... Il lui envoie une lettre recommandée. Elle l'appelle le 29 mars 2007 à 20 h 58. Il enregistre sur un dictaphone les vingt minutes de conversation. Il interroge la soingnante. Golbain lui raconte alors qu'elle a accompagné Murielle, en décembre 1989, sur la tombe de sa mère Jeanine dédédée deux ans plus tôt : "C'est là qu'on a parlé toutes les deux et c'est là que j'ai dit : "Tu sais, maintenant que ta maman est partie... Parle-lui, ça a beau être qu'une pierre, mais parle-lui." Je dis : "T'as pas pris le car ce soir-là Murielle, hein ?" Alors, elle s'est mise à pleurer, elle me dit : "Non ! Mais Bernard, Bernard, Bernard..." Ben je dis : "Oui ! Mais pourquoi tu t'es rétractée ?" Elle : "J'ai reçu des roustes.""
Au téléphone, l'infirmière des Vosges assure au père de Grégory avoir déjà rapporté ces confidences au président Maurice Simon fin 1989 : "Ce que j'ai vu et entendu, tout simplement." La greffière "écoutait aussi mais ne tapait pas". Toutefois, elle s'étonne que ses déclarations ne figurent pas au dossier. Au bout du fil, Jean-Marie Villemin est formel : "Je vous assure que ça n'y est pas ! Il y a plus de 15 000 pièces au dossier, j'ai tout scanné, enfin en photo, avec un appareil numérique, je n'ai pas vu du tout ça." Il pense que "le juge Simon avait dû garder sous le coude les confidences de Murielle" en attendant la confrontation entre l'intéressée, l'infirmière et aussi la tante, Louisette Jacob, auprès de laquelle Murielle s'était épanchée tout pareil. L'accident cardiaque du juge très peu de temps après (en janvier 1990) et son amnésie consécutive ont sûrement contrecarré ce projet.
(...)
"J'ai assisté à la correction que Marie-Ange a filée à sa sœur quand elle est sortie (...), elle a pris une rouste et par sa mère, et par sa sœur. C'est pour ça qu'elle est complètement bloquée, apeurée ! Bien sûr, après, elle se rétractait, ben moi ça m'a pas surprise." »
Source : Article "Le contre-enquête de Jean-Marie Villemin" du 30 septembre 2017, épisode no 11, écrit par Patricia Tourancheau
HISTORIQUE
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